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charnel et cerebral
20 mars 2012

libération

Je vois dans ton âme s’égarer l’espérance, alors que les chemins sont multiples pour parvenir au point le plus nu. Par flum76nuls fers rivés, y compris avec art, je suis cette voix qui saura t’emprisonner plus que n’importe quelle chaîne, qui saura te murmurer lentement les promesses d’indicibles situations. Ne plus exister que par le regard de  celui qui se  porte sur toi

Depuis longtemps tu gis abreuvée d'amertume et attends une voix généreuse. A présent, tu veux être ce secret enfouit en toi. Tu veux m’offrir ce que tu n’as jamais offert. Rompre l'hymen de ton insouciance. Tu te sentirais si différente. Laisse tes émotions, trop longtemps contenues, émerger du plus profond de toi. Je suis ton refuge, ta terre promise. Ne restes pas aux portes de ton abandon. Tes atermoiements te rendent si peu sûre qu’ils t’incitent à l’immobilisme. J’attends que tu veuilles bien concrétiser avec moi ton imaginaire. Il est difficile d’aimer sans rien demander.

Approche de l’altérité, afin que je te mette en émoi. Le soleil de loin ne fait que hâler. A la faveur d’une lumière tamisée, musique lounge, émue, tu te laisses dévêtir. Mon regard velours souligne tes rondeurs. De ton profil transparaît la fierté, fierté qui se justifie par la candeur de ta poitrine et par la cambrure de tes reins. Le spectacle de ton dos est tout aussi réjouissant (pour ne pas dire jouissant). Epaules  partagées par un large sillon se prolongeant le long de ta colonne vertébrale pour finir en s'estompant à hauteur de tes reins où de part et d'autre se trouvent de légères cavités pour mieux retenir l'attention en ce lieu, car là commence le sublime des rondeurs. Fesses dévoilées, rebondies. L'une serrées contre l'autre par pudeur pour cacher cette entrée défendue.

Mon désir s'exprime par mes caresses. Chair convoitée, tu te décontractes. Hanches avenantes, cuisses moites d'une attente trop longtemps refoulée. Une insoutenable envie du point le plus profond de ta féminité me mène en ton pays incendiaire, souffle embrasant ton espace odorant. Tu deviens mon feu sur lequel les larmes sont vaines. Tu es cette flamme, si frêle et brûlante, qui me consume. Tu t’émancipes des moeurs sexuelles, qui emprisonnent l’Etre et te prêtes à mes exigences. Réalité du pouvoir accordé en manifestant son observance. Consentement épousé en confessions immorales.

Naissante jouissance, plaisirs troubles que tu savoures délicieusement. Quand un homme s’enflamme, langue de feu qui n’a de cesse, plus qu’une caresse, plus qu’une ivresse. Du consentement aux vertiges de nos délices, loin de l'emprise de la morale, tu laisses l’extase t’envahir. Découvrant ton bouton d’amour, qui se veut orgueilleux, gonflé de plaisir, je le prends entre mes lèvres alors que ton ventre se creuse et que ta respiration se saccade.

FBLEUENul anime mots, communication par le verbe intérieur. De ton corps, poitrine palpitante, tout accès facilité. Ta superbe impudeur se laisse porter par mes incongruités, de plus en plus loin dans l'intense. En scènes primitives, le sexe sort frugalement de son anonymat mettant en jeu l'interdit par les voies de la pulsion. Se libérant de toute étroitesse, tu  tutoies les paradoxes aux charmes de l’impuissance.


De cette irréductible singularité, tes sens sont déportés en perdition. Libération du désir, dans l’ivresse de la pluralité des registres discursifs, qui déchaîne nos sensations en aimables complaintes comme une insurrection de nos âmes. Par la transe des décadences, je t’offre l'opulence de mes plaisirs. Comme un cri du cœur, cri de l’intérieur, ma puissante écume en reconnaissance de sa grâce.
Je suis ce prolongement qui te mène à l’orgasme !

Eperdue, tu n’es plus qu'une immense vague prête à déferler. Ton corps se bande comme un arc sur le point de se briser, comme une supplique inavouée. Peau révoltée. Ardent Phénix au baiser. Vérité hurlante de mon envie. Ta chair animée avive mon ardeur. Mon glaive déchaîne les plaisirs incontinents en transgression. Orgasmes annoncés par nos frissons. Tu exploses, par millier de feux contenus, trop longtemps retenus.

 Copyright ©Tous droits réservés - Ys 2012 - Texte déposé n° GG 45658

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