amour inconditionnel
J’étais tellement ému par l’harmonie rayonnante de votre personne qu’il ne m’était pas possible de m’exprimer. Dans un silence oppressant, j’étais, nu, assis, face à Vous. Je demeurais donc aussi docile que Vous le désiriez, votre primauté faisait naître une certaine tension entre mes jambes. Il n’y a pas de pratique humiliante, seulement des relations consenties, acceptées et même recherchée. J’étais submergé par l’émotion de mon désir de me donner à Vous. Mon cœur s’est mis à battre très fort, ma bouche à se dessécher. Mon regard malicieux s’est fait astucieux et mon œil s’est immiscé aussi loin qu'il a pu pour voler une parcelle de votre beauté ombrée. Je fus stupéfait de découvrir tant de splendeurs que j’en étais tout ému. Ma gorge se serrait. J’avais cette irrésistible et suffocante envie de Vous appartenir. Ce besoin impérieux, comme une évidence incontournable de Vous donner du plaisir.
Afin de rompre ce silence, vous m’avez demandé de révéler mes pensées en cet instant. D’une voix, étranglée Je Vous ai exprimé mon envie de Vous voir nue. Tout de suite, Vous Vous êtes levée pour me fouetter vigoureusement, sentiment de panique. Les timides ont des audaces insensées et je ne veux jamais Vous mentir. Ma peau devenait de plus en plus sensible, mon cœur était palpitant. Je tentais de ne laisser échapper aucune plainte, mais d’une angoisse glacée, des mots se détachaient et perdaient leur sens, j’ai imploré votre pardon. Impavide, tout en lachant vos coups, Vous avez affiché un sourire de vainqueur. Je ne suis pas maso et je ne recherche donc pas la punition. Cependant mon intense désir de ne Vous être désagréable d’aucune manière implique d’assumer de telle situation et de faire preuve de franchise. Je ne suis plus qu’un être qui ne contrôle plus rien si ce n’est le cheminement menant aux plaisirs de Celle pour qui je m’abandonne de la manière qui Lui convient, quand et où Elle le souhaite. C’est un amour inconditionnel en offrande qui exige une force qu’il faut parfois intérioriser pour asseoir la suprématie féminine.
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