chaque fois est unique, chaque foi est unique
L’amour est une flèche lancée par Dieu. Exauçant nos prières, il nous lance un signe. Terne est la vie sans le miracle de votre apparition, de vous avoir rencontrée. Bougies illuminant notre passion, cette lumière t’a misée. L’un à l’autre nous résoudre, la passion de l’être dénude l’âme. Sur votre glorieuse impudeur, caresses et baisers en ardeurs qui démangent les sens et expérimentent votre infinie volupté. Avec beaucoup d’amour, on obtient tout. Je vous sens palpiter comme le coeur d'un oiseau. Par mes cordes sensuelles, superbes et triomphants vos seins ovationnent la manière dont je vous façonne. Trop facile, ment. En affliction découvrir les énigmes de vos plaisirs pourpres. Troubles provoqués en prémunissant l’essentiel. Déréliction qui vous exalte. Denses sensations en rédemption par l’intensité des émotions inaccoutumées.
Les yeux vers le ciel, en extase devant cette anatomie du fantastique. Votre beauté enivre, je me lis au-delà du firmament. Tendre voûte céleste dont s’éprend mon âme. Mon désir brûle comme dans un film de culte. Je n’ai pas le culte des gros seins mais celui du cul. Comme Jésus pour Maria Madgalena, j’aime lorsque la pleine lune est rousse. Ascension vers votre césure, ombre circadienne, de l’écoulement du temps, je ne veux rien savoir. Vous n'offrez aucune ample solitude. Au palais diaphane, l’antre des nymphes, lieu ou coule, goutte à goutte, une source intarissable, je savoure frugalement l’espace mitan de l’égérie que rien n’offense. Votre corps mon pain et votre jouissance mon vin. Dieu fit le con pour le bien de toutes et de tous.
On dit que le diable est dans les détails mais je ne l’ai pas trouvé aux bas-reliefs de votre chapelle. Vous êtes si pure. Il me semble être avec un ange, tant je suis heureux. Pensées en cascade : A la passion du god, dénomination spirituelle, se substitue le pieu destin auquel vous vous offrez en espérance. Faiblesse naissant en noblesse, la pénétration des formes par les forces vous donne une preuve de vie. Par la puissance de Dieu en votre calice j’unis mon existence à la votre, accompagné du chant de vos complaintes. Cri du cœur, cri de l’intérieur. Donner du plaisir, c’est en recevoir. Rien que ce plaisir intense d’être séquestrer en votre sépulcre, intensité canonique de la brièveté de l'existence humaine.
Faut-il sensualiser le spirituel ou spiritualiser le sensuel ?
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